29 mars 2018
L'espoir
Le ciel de buée repose sur mon épaule
Il vente
L’espoir timidement glisse un œil craintif au-dessus de la porte
Et s’éclipse
La terre respire
La terre soupire
L’œil s’enhardit et reparait
Il regarde
Le jour se lève, sereinement
Bientôt le soleil s’impose et la lune, toujours discrète, s’efface
Ma tête est vide
Mon cœur et mes os crient plus fort
Ils gémissent sans s’attendrir outre-mesure sur leur sort
Ils ne connaissent pas le repos et la paix
Il ne sait où se poser
Il ne sait où s’arrêter
Mon cœur s’échappe aux quatre vents
Je tourne mon visage vers le soleil
Je ferme les yeux
Je laisse la lumière toucher mes paupières
Comme l’espoir qui chaque jour siffle son petit air
31 mars 1983-29 mars 2018
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